A G E N C E D E P R E S S E A - I N F O S
La Gauche, les Verts en particulier, contre les gens du voyage. Montpellier le 3 février Jean Louis Roumégas élu vert de la Mairie de Montpellier en charge du dossier de l'aire de stationement de Bionne, nous rappelle comment la gauche se positionne auprès des gens du voyage! « Depuis toujours les gens du voyage sont ici... » Ici, c'est une aire de stationnnement, l'aire de Bionne, située le long de la quatre voies entre Laverune et la Paillade. Entrée et sortie dangereuses, il n'y a pas que les hérissons qui y laissent leur peau en essayant de traverser la route, une mission évangeliste est installée de l'autre côté sur un terrain privé.La municipalité passera une convention avec une association des gens du voyage pour gérer l'aire, elle est en autre chargée de faire respecter la durée de stationement (2 mois) et d'encaisser le paiement, 4 euros par jours (sans douche chaude). La majorité des familles sont semi-sendentaires, et disposent de terrains dans les villages environnants mais devant le refus des municipalités concernées de réaliser un minimum de travaux ou le simple refus des caravanes, la plupart sont obligés de s'installer l'hiver sur l'aire de montpellier. A Pignan par exemple « Les tziganes valent moins que les morts ou la merde! La station d'épuration et le cimetière qui sont à 800 mètres de notre terrain ont l'eau et l'éléctricité et à nous on l'interdit, le chemin est complétement défoncé, quand il pleut on peut plus passer » Cet hiver la ville de Montpellier décide de fermer l'aire 3 mois pour réaliser des travaux. Elle ne propose aucune solution en échange, les tziganes n'ont qu'à aller s'installer ailleurs. Ailleurs? seulement 20% des comunes environantes disposent d'une aire pour les gens du voyage, et les enfants scolarisés? Devant la mobilisation des gens du voyages, la municipalité va laisser se déteriorer la sitution, les gens du voyage refuseront de payer et de partir, les gérants seront pris à partis et devront quitter l'aire, l'association gestionnaire dénoncera la convention. Une nouvelle association qui devait reprendre la gestion refusera finalement d'assumer le sale boulot, alors la mairie (PS) donnera le bébé à Mr Roumégas élu vert qui s'était fait remarqué par sa gestion de la liquidation de la maison de l'environement. Le 10 décembre 2002 la ville coupe l'électricité, Jean Louis Roumegas justifira cette décision « il y a urgence (à couper l'électricité) car, depuis le 5 décembre cette aire n'est plus gardée » Midi libre du 19 déc 2002. Dans ce même article il déclare « nous ne sommes pas des Sarkozy locaux! Donc nous demanderons au tribunal de dire si l'occupation est légale ou illégale. Si elle est illégale, il fera appel à la police. ». La demande au tribunale n'a jamais été faite, la suite laisse apparaître le sinisme de la mairie, un matin c'est un bulldozer qui creusera une tranchée à l'entrée de l'aire, sous protection policiére, la tranchée sera rebouchée dans l'heure sous la pression des gens du voyage. Les gens du voyage s'organisent et le 10 janvier 2003 un blocage de la quatre voies est mis en place devant l'aire, le barrage filtrant tiendra de 11h à 17h, ils dénonceront l'attitude de la Mairie et le projet Sarkozy. Roumégas répondra par téléphone à un journaliste de Midi-libre ( 11 janvier 2003) « On leur demande de quitter les lieux. Ils refusent. ». Le 29 janvier 2003 des employés d'EDF accompagnés d'une quarantaine d'agents de police municipale, viennent pour démonter les branchements de fortunes. Bien que deux personnes sont dépendantes de l'électricité l'un sous assistance respiratoire et une paraplégique, le boulot sera effectué, la situation sur place dégénère en affrontement avec la police. Comme par hasard, ce jour comme le 10 déc, les températures sont très basses dans la région... Depuis le début les gens du voyage et le DAL 34 demandent un entretien avec.Roumegas celui-ci ne répondra que mi-janvier à la demande des gens du voyage pour leur annoncer qu'ils seront expulsés d'ici une quinzaine, et s'entretiendra avec le DAL par téléphone. Les gens du voyage et le DAL34 appellent à une mobilisation jeudi 6 février à 11h30 devant la mairie de Montpellier. Le tel de Jean Louis Roumégas est à votre disposition pour lui témoigner votre indignation sur la manière dont il gère la crise : secrétariat de Mr Roumégas 04 67 34 72 51 à la mairie de Montpellier. Vincent pour le DAL34 Montpellier le 3 février 2003.Un coup de balaie à tous les préjugés.