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Revue de presse
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voxrromorum le 25 décembre 2012

Dans une lettre ouverte du 7 novembre, les associations « La voix des Rroms » et « Rromeurope » demandaient aux dirigeants socialistes de prendre clairement position vis-à-vis des déclarations problématiques de M. Pajon, député-maire de Noisy-le-Grand et Mme. Samia Ghali, sénatrice-maire des 14e et 15e arrondissements de Marseille. Un mois et demi après, le PS confirme implicitement sa position officielle : « réduction par tout moyen du nombre de Rroms, avec le moins d’implication directe du parti ».

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PROPOSITION DE LOI

Pendant la Seconde Guerre mondiale, les populations du voyage ont vécu l’enfer. D’octobre 1939 avec les premières déportations de Tziganes d’Autriche puis la création d’un camp d’internement de Tziganes à Leopoldkrom près de Salzbourg, au 27 février 1945 avec l’évacuation de mille femmes tziganes du camp de Ravensbrück, entre cinq cent mille et sept cent cinquante mille Tziganes sont morts, assassinés, le plus souvent gazés, par l’Allemagne hitlérienne. Trente mille Tziganes français ont été internés dans des camps en France.

Des dates dramatiques jalonnent les douleurs de cette communauté d’un million sept cent mille âmes en Europe. Des dates horribles, oubliées voire volontairement effacées de l’histoire, y compris en France.

Le 4 octobre 1940, le régime de Vichy autorise l’internement des « étrangers de race juive » et accède à la demande des autorités allemandes d’interner les Tziganes. En mars 1941, des expériences de méthodes de stérilisation de masse sont lancées sur « des femmes tziganes indignes de reproduire » dans les camps de Ravensbrück et d’Auschwitz. Après le massacre de communistes, de Juifs, de partisans et de Tziganes le 22 juin 1941, des Juifs et des Tziganes sont exécutés dans des camions à gaz à Kulmhof. Le 16 décembre 1942, un décret signé Himmler ordonne la déportation des Tziganes vers le camp d’Auschwitz, où, en mars 1943, mille sept cents Tziganes déportés de Bialystok sont gazés à leur arrivée, où le 25 mai mille Tziganes tchèques subiront le même funeste sort. En 1944, l’Allemagne nazie réalise des expériences d’inoculation de la tuberculose à Neuengamme, principalement sur des Tziganes ; dans la nuit du 31 juillet au 1er août, « la nuit des Gitans », quatre mille Tziganes sont gazés et brûlés dans le camp d’Auschwitz.

À l’automne 1945 s’est ouvert le procès de Nuremberg. Jusqu’à son verdict, le 1er octobre 1946, aucun Tzigane ne sera appelé à témoigner…

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Anti-Roms... le changement, c’est pour quand ?

Echos du ministère de l’Intérieur
Reçus à tour de rôle par les collaborateurs de Manuel Valls, avant le pont de la Toussaint, les responsables de l’ASNIT et l’ANGVC* livrent leurs premières réactions. Ils soulignent la qualité de l’écoute et la volonté d’aller au fond des problèmes, affichée par leurs interlocuteurs. Prudents ils se demandent si ce premier contact débouchera sur des actes et quand ?
Source : Dépêches Tsiganes

Lire :Education sans frontières




BERLIN
Samudaripen
Un mémorial aux Tsiganes tués par les nazis

tsiganes gitans manouchesL'Allemagne va ériger un monument en mémoire des centaines de milliers de Tsiganes (Sinti et Roms) déportés et tués par les nazis en Europe. La construction est lancée à Berlin, 66 ans après la signature par Himmler, chef des S.S, d'une circulaire désignant ce peuple comme "un ennemi biologique, de race étrangère et de sang étranger", et ordonnant leur déportation.
Une vasque d'eau sombre avec, en son centre, un triangle de granit, d'où s'échappera le son vibrant d'un violon.

Mais la réalisation a été retardée par une bagarre sans fin en raison d'une querelle sémantique: le président du Conseil central des Sinti et Roms allemands Romani Rose souhaitait que le mémorial mentionne les "Sinti et Roms", au lieu du mot "Tsigane" employé depuis 500 ans . A l'inverse, la présidente de l'Alliance Sinti Natascha Winter tenait, elle, au terme "Tsigane".

Finalement, les protagonistes ont tranché: Sur le monument même les victimes devront être définies comme le groupe ayant été poursuivi en tant que "Tsiganes".

Samudaripen ?
En romani, ce mot veut dire veut dire « meurtre collectif », et il désigne le Génocide du peuple des Tsiganes,Manouches,Roms,Sintés et Kalés pendant la Seconde Guerre Mondiale.




179 roms ont été rapatriés sur vol parti de Lille.

Un avion en provenance de Lille et transportant 179 Roms roumains, dont cinquante enfants, a atterri jeudi à l'aéroport de Timisoara, à l'ouest de la Roumanie.
Ce rapatriement d'ampleur s'effectue dans le cadre du programme français dit de «retours volontaires». Ainsi, conformément à cette initiative très critiquée par les ONG travaillant pour l'intégration des Roms, l'Etat français verse à chaque adulte la somme de 300 euros et 100 euros par enfant. Le coût de ce rapatriement s'élèverait à plus de 40 000 euros, sans compter les frais d'avion.

«Nous sommes heureux car nous sommes rentrés à la maison sur le compte des Français», a déclaré l'un des Roms à son arrivée à Timisoara. Plusieurs ont exprimé leur volonté de retourner rapidement en France. En visite à Bucarest en septembre, Manuel Valls, le ministre français de l'Intérieur, avait déclaré que les reconduites de Roms roumains et bulgares avec une aide au retour se poursuivraient et devraient s'élever à 7000 à la fin du mois de septembre.
Plusieurs ONG et experts travaillant à une meilleure intégration des Roms en Roumanie avaient vivement critiqué ce système qu'ils jugent être du «gaspillage d'argent public». Manuel Valls avait ensuite indiqué réfléchir à une réforme du système de l'aide au retour, reconnaissant qu'elle avait «un certain nombre d'effets pervers». La France accueille environ 15 000 Roms d'Europe de l'Est, bien moins que les deux premiers pays d'accueil de ces populations, l'Espagne et l'Italie, selon les études sur ces migrations.

LeParisien.fr





Les camions-école
Région Villeneuve d'Ascq et ses environs


Les camions-classe de Saint-Adrien aident les enfants tziganes à aller à l'école.
Depuis 1989, le groupe scolaire villeneuvois Saint-Adrien a mis en place une antenne scolaire mobile. Trois camions-classe et une bibliothèque sillonnent les camps sauvages de la métropole à la rencontre des Roms français, des Roms yougoslaves ou roumains et des manouches. Parce que chez les nomades, aller à l'école ne va pas toujours de soi, c'est l'école qui se déplace vers les enfants. Petite tournée avec Pierre Boisseleau, professeur itinérant.




Dépêches Tsiganes ...

Des expulsions repoussées par la justice 17 octobre 2012
Le 15 octobre dernier le tribunal de grande instance de Nantes a repoussé des expulsions de campements en s’appuyant sur la circulaire du 26 août et sur la Charte sociale européenne. Dans deux jugements distincts, concernant deux sites différents, le juge a mobilisé ces arguments pour octroyer un délai afin de permettre aux services de l’Etat de mettre en œuvre les mesures d’accompagnement ordonnées par la circulaire du 26 août sur l’évacuation des campements illicites.
Par deux fois, le tribunal de grande instance de Nantes a, le 15 octobre accordé un délai à deux expulsions « pour permettre de sauvegarder la dignité des personnes expulsées conformément à l’esprit de la Charte sociale européenne… Il est en effet nécessaire de laisser à la puissance publique, notamment à l’autorité préfectorale le temps d’apporter une réponse adaptée et de dégager une solution alternative comme le préconise la circulaire interministérielle du 26/08/2012 d’application immédiate relative à l’anticipation et à l’accompagnement des opérations d’évacuation des campements illicites », affirme le juge dans la procédure N° 12/05114 opposant la Communauté urbaine de Nantes Métropole et 22 personnes désignées comme « Roms ». Dans l’affaire N°12/04352, opposant une famille en difficulté, vivant en caravane, dont l’origine et l’ethnie ne sont pas mentionnées et la société d’aménagement Ouest Atlantique, propriétaire du terrain occupé à Nantes, le juge utilise les mêmes références à la Charte sociale européenne et à la circulaire du 26 août.


Lire Dépêches Tsiganes




La voix des Rroms met en garde les médias le 16 octobre 2012

Ceci est un message envoyé à l’ensemble des médias français à ce jour:
Mesdames, Messieurs,
Ceci est une mise en garde, qui ne concerne pas tous les médias, mais un bon nombre, dont peut-être le vôtre. Nous vous demandons donc de bien faire attention à ce message.

Lire la lettre La voix des Rroms




Gens du voyage : vers la fin du carnet de circulation ?


LE CARNET DE CIRCULATION SUPPRIMÉ, MAIS PAS LE LIVRET

Un "succès" qui laisse "un goût d'inachevé" aux gens du voyage: le Conseil constitutionnel a censuré vendredi plusieurs dispositions de la loi de 1969 qui imposait un carnet de circulation pour ceux qui ne justifient pas de ressources régulières. Il a en revanche maintenu l'existence d'un livret, estimant qu'il n'était pas "contraire à la liberté d'aller et venir".
Autre disposition censurée, celle "imposant aux personnes sans domicile ni résidence fixe, trois ans de rattachement ininterrompu dans la même commune pour être inscrites sur les listes électorales".
"Nous sommes ravis que le carnet soit définitivement abrogé par les Sages" mais "on a du mal à comprendre" le maintien du livret, qui s'applique aux gens du voyage justifiant de ressources régulières, a déclaré à l'agence de presse Sipa Me Olivier Le Mailloux, l'avocat à l'origine de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) portée devant les Sages. "Un autre combat s'ouvre".
"Pour nous, c'est un succès, mais il faut continuer à saisir les pouvoirs publics de cette question-là, notamment" le président François Hollande et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault "qui avaient souhaité l'abrogation de toute la loi" pendant la campagne, a-t-il poursuivi.
Ces abrogations prennent effet immédiatement.
Les gens du voyage "ont des voitures", des "plaques minéralogiques", des "cartes d'identité" et des "passeports: est-ce que vous pensez qu'aujourd'hui, on ait besoin d'un fichier en plus?" a interrogé Me Le Mailloux.





Les statistiques ethniques sont totalement interdites en France.
Ne serait-il pas préférable et même légal de parler de Roumains ou de Bulgares et non pas de Roms ?
En France la loi interdit de mentionner l’appartenance à un groupe particulier. On est français, ou roumains, ou bulgares. Sur les cartes d’identités des tsiganes de France la mention : gitan, manouche, sinti, yéniche, rom n’existe pas.
Pourquoi mettre le mot Rom à la une de tous les journaux et dans la bouche de tous les politiques?
Ou est l’inconvenance de parler de Roumains ou de Bulgares.

Danger de définir une minorité



Un musée des roulottes pour conserver le patrimoine tsigane.
Perdu en pleine nature à la sortie de Saint Quentin La Poterie, cet équipement insolite a l'ambition de préserver la culture tsigane, en exposant un objet archétypal : 14 roulottes traduisant l'histoire de ce véhicule usité par ce peuple itinérant.
Cette initiative patrimoniale est celle, non pas de Tsiganes, mais d'un acteur privé passionné : Pierre Le Fur, psychanalyste parisien qui s'est improvisé "chasseur de roulottes" après avoir acquis auprès de Jean-Paul Favand, directeur du musée des arts forains, deux premières pièces.
L'emplacement du musée demeure également controversé, et coup du sort, est menacé d'expulsion. Le maire de Saint-Quentin-La-Poterie, Yvon Bonzi, a assigné en justice Pierre Le Fur. Les 14 roulottes seraient installées sur " une zone naturelle protégée" et Pierre Le Fur aurait fait construire un bâtiment " sans permis de construire". Aux yeux de nombreux tsiganes, Pierre Le Fur est devenu un porte-étendard. Du coup, ils le soutiennent : "On est un peuple pacifiste. On va organiser des confrontations culturelles", annonce Esmeralda Romanez, porte-parole, qui envisage aussi des manifestations en cas de condamnation à détruire.
Le maire se veut rassurant vis-à-vis du projet : "Je n'ai rien contre les roulottes. Je peux l'aider à trouver un autre terrain". Pierre Le Fur reste quant à lui plus catégorique : "Si je dois détruire, je ferme".




Expulsions des Roms: 49 prêtres et diacres interpellent le maire de Marseille

Dans une initiative inédite, 49 prêtres et diacres du diocèse de Marseille ont écrit au sénateur-maire UMP Jean-Claude Gaudin pour dénoncer les expulsions "intolérables" des familles Roms qui, selon eux, ne font que "déplacer les problèmes".
"Nous sommes très souvent témoins de la précarité de leurs conditions de vie, conditions d'où découlent des risques graves pour leur santé et même pour leur vie", peut-on lire dans ce courrier envoyé en juin et transmis lundi à l'AFP.
"Quand ces personnes ont trouvé un lieu un peu stable, quand les associations commencent à mettre en place des actions de scolarisation, de nettoyage de terrain, il n'est pas rare qu'elles en soient délogées souvent brutalement", poursuivent-ils.
"Ces expulsions ne sont pas suivies de solutions de résidences convenables et durables. Cela ne fait que déplacer les problèmes... et les personnes", jugent les auteurs de la lettre, déplorant un "acharnement". Conscients que "les solutions sont difficiles à trouver et qu'elles impliquent de nombreux partenaires", les 49 prêtres et diacres réclament l'organisation d'une nouvelle réunion en septembre, avec l'objectif d'aboutir à des résultats concrets après la tenue d'une première table ronde à la préfecture le 10 juillet. Entre 1.500 et 2.000 Roms vivent en situation de grande précarité dans la cité phocéenne. Fin mai, l'association Médecins du Monde (MdM) a saisi le Défenseur des Droits, Dominique Baudis, estimant que les Roms de Marseille étaient, plus qu'ailleurs, harcelés et privés de soins, et demandant "l'arrêt des expulsions sans proposition de relogement acceptable".
AFP





Les Roms éconduits à l’Elysée

Manuel Vicuña
PARIS, VERS L’ÉLYSÉE (VIIIe )12 juillet.
Une délégation de Roms du campement de Charles-Foix, à Ivry, voulait remettre mille cartes postales-pétitions au président de la République pour dénoncer leurs conditions de vie. Elle n’a pas été reçue.
C’est un dessin d’enfant ordinaire. Avec ses grands traits de couleur et ses détails qui parlent d’eux-mêmes. Lorsque Ricardo, 9 ans, dessine au feutre la piscine d’Ivry dans un petit coin de la feuille, il n’oublie pas les douches. Espace ô combien vital....


lire l'article: Le Parisien



Expulsions : les charters continuent
La France socialiste continue à expulser massivement par charters des roms en détournant des fonds publics de leur usage initial. Ces opérations permettent également de contourner des procédures judiciaires et de vider les campements de leurs occupants.
Jeudi 5 juillet à Lyon, ce sont 126 personnes qui ont été expulsées de France par charter sous couvert d’une aide au retour dit « volontaire »

Un détournement de fonds publics. Les conditions pour bénéficier de l’ARH (aide au retour humanitaire) sont strictement définies dans une circulaire de l’OFII (Office Français de l’Immigration et de l’Intégration) du 10 mars 2010 : « L’aide au retour humanitaire est attribuée aux étrangers en situation de dénuement et de grande précarité séjournant en France depuis au moins trois mois ». Cette aide consiste à offrir généreusement avec l’argent du contribuable, un billet d’avion et un petit pécule (300 € par adulte et 100 € par enfant) à des personnes en situation de détresse présentes depuis au moins 3 mois en France. C’est le « au moins 3 mois » qui pose problème. Alors que les roumains, d’après les chiffres même de l’OFII représentent 70% des bénéficiaires de l’ARH (1), aucune procédure de contrôle n’a été mise en place pour s’assurer qu’ils sont en France depuis au moins 3 mois, si ce n’est une procédure déclarative. Et pour cause. Les roumains, citoyens de l’Union Européenne bénéficient de la libre-circulation. Ils rentrent et ils sortent de France sans aucun contrôle et ils n’ont par conséquent aucune obligation de posséder une preuve de leur date d’entrée sur le territoire français. La distribution généreuse de l’argent public sans contrôle est donc parvenue aux oreilles des roumains… Jusqu’en Roumanie… Où elle provoque un véritable appel d’air. De nombreuses personnes viennent spécialement en France pour toucher l’argent et repartent chez eux, tous frais payés quelques jours ou quelques semaines plus tard. D’après certains préfets, des filières ont même été mises en place pour acheminer les heureux bénéficiaires.

lire l'article: avec circonspection!...




100 ans: Une loi inique en voix d'abrogation?


Publiée le 19 juin 2012 sur le site du Sénat, une nouvelle proposition de loi vise l’abrogation de la loi du 3 janvier 1969 et du statut spécial de gens du voyage.
Constatant le caractère discriminatoire des titres de circulation et du délai supplémentaire de trois ans imposé pour l’exercice du droit de vote, cette proposition de loi vise l’abrogation de la loi du 3 janvier 1969. Ce texte, héritier de la loi du 16 juillet 1912 sur les nomades, était destiné à encadrer les activités ambulantes. « L’exercice des activités ambulantes a été transféré par la loi du 4 aout 2008 vers le code de commerce et relève à présent du droit commun », précise l’exposé des motifs de cette proposition de loi. Etudiant avec précision les modalités de la domiciliation, elle vise à appliquer les principes du droit commun aux gens du voyage. Pratiquement, les titres de circulation disparaîtraient, remplacés par la carte nationale d’identité.
Comme tous les autres citoyens, les gens du voyage devraient alors élire domicile soit dans une adresse privée, soit dans un CCAS ou une association agrée pour la domiciliation des personnes sans domicile stable, selon les règles du droit commun. Ainsi disparaîtrait la catégorie administrative « gens du voyage », jugée discriminante par une partie des associations tsiganes et des organisations professionnelles de commerçants et artisans forains et ambulants.

le texte de proposition de loi: PPL abrogation loi de 69






LE GENOCIDE TSIGANE NE SERAIT PAS UN GENOCIDE ?

Message de Jeanne Gamonet, présidente du centre AVER de recherche et d'action contre toutes les formes de racisme.
Pour que le négationnisme d'un génocide soit réprimé, il est nécessaire que la loi reconnaisse le ce génocide.
Nous avons appris avec stupeur que la loi française reconnaissait à ce jour deux génocides :
-Le génocide juif
-Le génocide arménien.
Par conséquent, on peut nier le génocide tsigane ! Et celui tutsi !Cette situation est tellement incroyable que nous, associations mouvements et simples citoyens antiracistes sommes stupéfaits. Atterrés.
Le nombre des déportés n’est pas un argument valable : les Tsiganes n’ont jamais été très portés sur les questions d’état-civil, ils étaient souvent mitraillés sur les routes et dans les forêts sans qu’aucun document ne fournisse un comptage exact. A l’heure actuelle, on considère que le chiffre a minima serait de 500.000 victimes, mais c’est peut-être beaucoup plus. Et même s’il y avait eu moins de victimes, c’était quand même un génocide, puisque l'intention des bourreaux d'éradiquer les tsiganes était bien présente et claire !
Ne serait-ce pas assez pour que la France reconnaisse notre génocide ? Le chancelier allemand Helmut Kohl a reconnu la réalité du génocide des Tsiganes en 1982. La Grande Bretagne l’avait fait auparavant, et d’autres pays également.
Alors pourquoi pas la France ?
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La politique gouvernementale envers les Roms fortement critiquée.

Après son rapport sur la montée de l'intolérance en France, la CNCDH insiste sur le cas problématique des Roms, et la manière dont ils sont traités en France.
La commission nationale consultative des droits de l’homme a dressé hier un sérieux réquisitoire à l’encontre de la politique du Gouvernement envers les Roms, constatant de nombreuses « discriminations ».
Au mois de février un plan « national d’action contre le racisme et l’antisémitisme » a été présenté au conseil des ministres, qui avait notamment pour objectif de traiter de la question des « Roms migrants » et des « gens du voyage ».
« Les discriminations, les confusions et les amalgames entretenus à l’égard de ces populations (…) doivent être combattus par des mesures concrètes d’accès aux droits et par une volonté politique réelle » constate la CNCDH, déplorant un manque de stratégie de la part de l’exécutif.
La commission recommande aux pouvoirs publics, pour « favoriser l’intégration » de ces populations, « d’accélérer le traitement des demandes d’autorisation de travail », « d’assouplir les critères de durée de contrat et de niveau de rémunération » et d’accorder « une possibilité d’inscription à Pôle emploi ».
le 29/03/2012 Par Jennifer Declémy

Commission nationale consultative des droits de l'homme.








Social 23-03-2012
Bébé placé en centre de rétention à Lyon :
les associations haussent le ton .
Depuis lundi, une famille de Roms a été placée au centre de rétention administrative de Lyon St Exupéry. Parmi eux : quatre enfants, dont un bébé de 6 mois. C'est ce que dénonce le Réseau éducation sans frontière, qui rappelle qu'en tout 121 enfants ont ainsi été enfermés à Lyon en 2010.
Un sit-in est prévu samedi à 14h place Bellecour.
A noter que cette famille Rom devrait être expulsée dès vendredi matin vers la Roumanie.

Le sit-in est une manifestation immobile. C'est une méthode d'intervention directe qui consiste à s'asseoir sur la voie publique et à rester le plus longtemps possible sur les lieux.



François Hollande. Critiqué pour sa proposition sur les Roms.

La situation des Roms reste un sujet sensible, qui plus est en période électorale. François Hollande a fait une proposition et il est vivement critiqué. Explications.
Hollande prône la création de «camps» pour les Roms
Selon François Hollande, qui évoquait «la circulation d'une population qui n'est acceptée nulle part et qui vit dans des conditions indignes», il faut «des règles européennes pour éviter que nous reconnaissions cette circulation encore et encore, et ensuite qu'il y ait des camps qui puissent être ceux de notre propre décision, c'est-à-dire éviter que ces populations ne s'installent n'importe ou».
Ces propos sont hallucinants et choquants. Les tsiganes, les gens du voyage, les manouches,les roms, gardent au fond de leur mémoire la triste période des camps crées pour leur malheur en France et en Allemagne.




Des gens du voyage contestent la légitimité du Conseil des Roms jeudi 19 janvier 2012

(Belga) Une série d'associations représentatives de gens du voyage ont écrit aux autorités fédérales et régionales une lettre dans laquelle elles contestent la légitimité du conseil représentatif des Roms et des Gens du Voyage souhaité par la ministre fédérale de l'Egalité des Chances Joëlle Milquet.
La ministre avait annoncé la création de ce centre sous la législature précédente et a confirmé son intention mercredi en Commission de la Chambre lors de la présentation de sa note de politique générale. Dans une lettre ouverte, l'association La Verdine, le Comité wallon de Défense des Gens du Voyage, Les Filles du Vent, le Comité national des Gens du Voyage, le Congrès national gitan et la Mission évangélique tsigane, rom et Gens du Voyage de Belgique ont averti jeudi qu'elles ne sentiraient pas liées par des décisions que pourrait prendre une instance dont elles n'auront pas choisi les représentants. "Nous rappelons que nous sommes Belges, citoyens à part entière. La liste de nos exclusions est déjà trop longue pour en ajouter encore une. Nous voulons, en tant que citoyens belges n'être représentés que par nos élus, que ce soit à la commune, à la région ou au gouvernement fédéral. Aucune autre instance n'a de légitimité pour parler en notre nom", ont-elles réagi. Elles se disent prêtes à travailler en collaboration avec ses services "mais pas à reconnaître un conseil qui nous fait du tort car il n'a été choisi par personne parmi nous". (PVO)




Un camp de roms dans Paris, quelle horreur !

Le projet d'implantation d'un camp de Roms dans le 16ème arrondissement de Paris provoque un tollé chez des habitants. Une polémique typique de l'hypocrisie française, selon le quotidien italien.
La pétition en ligne sur le site de la mairie du 16e arrondissement. Mille signatures contre le camp de nomades ont d'ores et déjà, été recueillies. La pétition est ouverte depuis plusieurs jours et les habitants du 16ème arrondissement de Paris se sont mobilisés pour empêcher la municipalité de transformer le square de l'Amiral-Bruix et une partie du vaste square Parodi en une zone d'accueil pour caravanes, tout près de la richissime avenue Foch.

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Les cirques.
Les emplacements sont de plus en plus rares pour les cirques en région parisienne et ailleurs.
Profitant de cette situation, des cirques de moindre importance sillonnent quasiment à longueur d'année la grande couronne parisienne en trouvant souvent refuge sur des parkings de supermarchés;
les établissements les plus fidèles à la région parisienne ces dernières années : les cirques Willie et Lydia Zavatta des Caplot, le cirque de Venise des Landri, les cirques de Paris des Gougeon, le cirque Jeanne Fratellini des Gatuingt, l'International cirque d'Europe (ex cirque Continental, direction Aucante-Gontelle).
Le cirque Melvin (Kerwich)Stanislas Massardier, patron du cirque, la famille Dassonneville sous diverses enseignes, ainsi que les Müller.








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