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Revue de presse
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La police gaze des enfants Roms pour les disperser
03 décembre 2013

Lyon, lundi 2 décembre 2013, à 6 heures du matin, la température avoisine zéro degré quand plusieurs dizaines de policiers pénètrent dans un squat occupé depuis 3 mois par des familles Roms. Il s’agit d’une expulsion, une de plus, une de trop, alors que les hébergements d’urgence sont déjà saturés, le préfet décide de jeter à la rue des familles entières dont de très nombreux enfants. Mais cette fois, la police va gazer tout le monde.......
Jeter des enfants à la rue dont des nourrissons, cela ne semble pas affecter beaucoup la préfecture, représentante de l’Etat socialiste raciste qui viole les traités internationaux en persécutant la plus grande minorité d’Europe. L’usage illicite de gaz lacrymogène contre des enfants Roms pour disperser un attroupement pacifique à laquelle ils participaient ne semble pas beaucoup l’émouvoir non plus.
Manuel Valls, ministre de l’intérieur, déclare régulièrement que les Roms ont vocation à retourner en Roumanie. A force d’entendre les déclarations du premier flic de France, de plus en plus de policiers se disent qu’il faut en finir et ils n’hésitent pas à régler le problème à leur manière.
Jusqu’où iront-ils pour chasser les Roms
?

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Accueil des Roms: une affaire européenne et non franco-française

Publié le 23.11.2013,
Le Défenseur des droits, Dominique Baudis, a souhaité samedi que les 28 pays de l'UE s'accordent sur une politique concernant l'accueil des Roms, "une affaire européenne" et non "franco-française", au cours d'une émission télévisée de France 3 Midi-Pyrénées.
"Si on fait de l'affaire des migrants venus d'Europe centrale - qu'on appelle par facilité de langage des Roms, mais tous ne sont pas Roms - une affaire franco-française, si on la traite à l'intérieur des frontières de l'Hexagone, nous ne sortirons pas des slogans et des anathèmes", a déclaré M.Baudis, interviewé en direct.


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Bouche cousue sur les footballeurs d'origine tzigane

Leurs noms sont connus: Stoitchkov, Ibrahimovic, ou Quaresma. Plus surprenants comme Andrea Pirlo, de l'ethnie sinti, Eric Cantona, de l'ethnie manouche, André-Pierre Gignac . D'autres comme Arzu, Jesús Navas, Apoño ou Rafael Van der Vaart ou mêmes des icônes comme Zarra, de son vrai nom Zarraonandía.
Tous sont tziganes.
Si dans les journaux on parle habituellement des gens "d'origine tzigane" pour parler de vols ou de rixes, une fois qu'on aborde le sport, cette mauvaise réputation s'envole. Les buts d'Ibrahimovic sont ceux d'un joueur suédois dont les parents sont originaires des Balkans et la panenka de Pirlo est pour Intereconomía "la classe brutale d'Andrea Pirlo"
L'image qu'on se fait des Tziganes a plus à voir avec la ferraille, le flamenco, les vols ou les règlements de compte, qu'avec leurs succès sportifs or, c'est en condamnant tous ces amalgames que nous les vaincrons.


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Estrosi poursuivi par des associations tsiganes pour ses propos sur les Roms

10 septembre 2013
- Début juillet, le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi taxait de "délinquants" les Tziganes qui s’installaient sur des terrains non aménagés, promettait de les "mater" et proposait à tous les maires de France de fournir son "mode d’emploi" pour les combattre. Un "véritable appel à la haine", estime l’Union française des associations tziganes (Ufat), qui a annoncé ce lundi 9 septembre poursuivre le maire de Nice en justice.
L’association dénonce la "surenchère" dans les propos de plusieurs hommes politiques sur les Roms cet été, comme ceux de Jean-Marie Le Pen ou de Gilles Bourdouleix (LeMonde.fr). "Il est temps de mettre fin aux appels à la haine et aux discriminations, agressions et violences qu'ils entraînent contre les gens du voyage et les Roms étrangers", affirme l’Ufat dans un communiqué. Christian Estrosi "sera donc cité à comparaître devant la 17e Chambre du Tribunal correctionnel de Paris" (RTL.fr).




Roms : un juge mis en cause pour des propos xénophobes

Par La rédaction de RTL.fr , Avec AFP | Publié le 23/09/2013 à 18h36 justice
Plusieurs syndicats de magistrats et d'avocats, ainsi que la Ligue des Droits de l'Homme ont fermement condamné ce lundi des propos attribués à un juge toulousain, qui aurait parlé d'un "pillage" de la France par les Roms.
Un juge toulousain aurait accusé les Roms de "piller la France". Ses propos ont suscité l'émoi de deux syndicats de magistrats et d'avocats ainsi que de défenseurs des droits de l'homme. Tous ont condamné des paroles "intolérables".
Le juge Hervé Barrié, président du tribunal correctionnel de Toulouse, dirigeait une audience des comparutions immédiates, lundi dernier, lorsqu'il aurait dit à quatre tziganes, poursuivis pour vol de cuivre: "Pensez-vous que nous allons vous laisser piller la France ainsi?".





Gens du voyage : vers la fin d’un statut d’exception

Depuis près de 150 ans, il existe en France un régime spécifique pour ceux que l’on appelle aujourd’hui les « Gens du voyage ». Cet euphémisme ne désigne pas une ethnie particulière : c’est un terme purement administratif, apparu dans des textes officiels dès 1972 et qui s’applique aux personnes visées par la loi du 3 janvier 1969. Il en a remplacé deux autres, « forains » et « nomades », issus de la loi du 16 juillet 1912, qui sont eux-mêmes venus remplacer ceux de « saltimbanques », « chanteurs ambulants » correspondant à une circulaire du 13 décembre 1863. La définition qui réunit ces appellations est celle d’une population Sans Domicile ni Résidence Fixe (SDRF), ayant un mode de vie particulier, à savoir de résider dans un abri mobile terrestre ou/et d’exercer une activité ambulante.
Au-delà des conséquences quotidiennes, les réglementations successives ne se sont pas contentées de singulariser les membres de cette population ; elles ont également créé des outils pour contrôler leurs mouvements et leurs activités, avec des sanctions (amende et emprisonnement) en cas de manquement aux règles édictées. Elles ont abouti aux titres de circulation actuels, toujours soumis à l’obligation de présentation et de visas auprès des forces de l’ordre.
Le statut spécifique des « Gens du voyage » - issu d’une législation du XIXe siècle - avec ses deux corollaires que sont la commune de rattachement et les titres de circulation, est une entrave à la liberté d'aller et venir à l'intérieur d'un État pour les seules personnes qui y sont soumises, entraînant pour ces dernières des discriminations avec une inégalité de droit flagrante au regard de la notion de domicile.
Au-delà du secteur associatif, les premières voix s’élèvent contre la loi de 1969 au début des années 2000. A la suite de la commission nationale consultative des gens du voyage, des institutions diverses investissent progressivement le sujet : Halde, CNCDH, Conseil de l’Europe, Commission européenne, CERD, …
Si le Conseil constitutionnel a sanctionné en octobre 2012 les aspects les moins défendables de la loi de 1969, il n’en a pas moins validé de fait une législation d’exception. Depuis, le préfet Hubert Derache a rendu son rapport au Premier ministre, qui balaie dans ses préconisations l’ensemble des politiques publiques pour un plein accès des « Gens du voyage » aux droits et à la citoyenneté.


Le site de la FNASAT




Invitation solennelle à F. Hollande à participer à la commémoration du génocide des tsiganes

Le 24 juin dernier, La voix des Rroms envoyait au président de la République française, M. François Hollande, une invitation solennelle à la commémoration du génocide des tsiganes le 2 août 2013 à Auschwitz. Organisée par le réseau européen de jeunesse ternYpe, dont fait partie La voix des Rroms, cette commémoration a lieu à la date anniversaire de la liquidation par les nazis de 2500 tsiganes dans la nuit du 2 au 3 août 1944 à Auschwitz - Birkenau.
Nous souhaitions publier cette lettre d’invitation à un organe de presse nationale.
Nous l’avons proposée au Monde, qui l’a refusée en raison du nombre important des tribunes prévues à publier.
Nous l’avons proposée à Libération, qui ne nous a pas répondu, ce qui après 3 jours équivaut refus, aux termes du message automatique de confirmation de réception de notre courriel.
Nous l’avons proposée au Figaro, qui n’a pas répondu non plus et ne l’a pas publié.
C’est clair, il y a une autre actualité sur les Rroms, plus payante médiatiquement et électoralement. Elle est rythmé par des propos d’un Jean-Marie Le Pen et d’un Christian Estrosi. Par les réactions d’un Manuel Valls aussi, dont l’action contredit le discours, bien que le discours reste débile et donc non convaincant, tant il est empreint d’ignorance, si ce n’est de mauvaise foi.


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Les Tsiganes de Jérusalem : “Nous sommes plus proches des Juifs que des Arabes”?

« S’il vous plaît, nous plaidons pour que vous nous aidiez, nous voulons être reconnus en tant que citoyens d’Israël » en ces mots sincères, Mukhtar Abed el-Hakim Salim, chef de la communauté gitane à Jérusalem, a fait appel au maire de Jérusalem, Nir Barkat.
Pendant de longues années, personne ne s’intéressait à la communauté gitane à Jérusalem, mais Barkat a maintenant «adopté» la communauté, en la prenant sous son patronage, et a promis de faire de son mieux pour les aider à devenir des citoyens israéliens à part entière . « Nous sommes plus proches des Juifs que des Arabes » a dit Salim au quotidien israélien Maariv. « Nous aimons l’Etat d’Israël et à l’avenir, les membres de notre communauté peuvent même être considérés pour le service militaire ».


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Loire : l'association ARIV en liquidation judiciaire

Le 19 mars dernier, le tribunal administratif de Saint-Etienne a placé l’association ARIV en liquidation judiciaire. La structure, qui accompagne les gens du voyage, se trouvait en redressement judiciaire depuis février. Les huit salariés de l'association seront licenciés.

L'association ARIV (Association Régionale pour l'Information et la promotion des tsiganes et gens du Voyage) travaille depuis 25 ans auprès des gens du voyage. Elle apporte son soutien à 450 familles. Santé, missions logement, accompagnement dans les démarches administratives ... les missions de l'ARIV sont variées. Mais l'association, principalement financée par le Conseil général de la Loire, était déficitaire. Le Département a décidé de ne pas renouveler son engagement. Dès avril, des assistantes sociales devraient prendre le relais de l'association.




Le cirque médiatique de Marine Le Pen devant un camp rom,une provocation abjecte.

Marine Le Pen a donné rendez-vous à la presse, jeudi 25 avril, à proximité d’un camp de Roms à Wissous, dans l’Essonne. A quelques centaines de mètres du bidonville, son pupitre a été installé. Derrière, la présidente du FN a pu y délivrer un discours fustigeant l’immigration et accusant les Roms de tous les maux.
Elle est même allée jusqu’à insinuer que les Roms mettaient eux-mêmes le feu à leurs bidonvilles pour être relogés par les pouvoirs publics et a promis que si elle était au pouvoir, elle procéderait au démantèlement de tous les bidonvilles et au renvoi de « tous les clandestins ».
Après son discours d’une quinzaine de minutes, Marine Le Pen a immédiatement quitté les lieux à bord d’une grosse berline sans même avoir pénétré dans le camp.
Intrigués par l’attroupement de journalistes, quelques habitants du camp se sont bien approchés d'elle mais la présidente du FN n’a eu aucun échange avec eux.
« Je pense que si elle rencontrait ces personnes, elle aurait peut-être un autre discours », a commenté le curé Frédéric Gatigneau, qui soutient cette population. « Cela aurait été bien » qu'elle se rende dans le campement. « Je pense qu'elle aurait été bien reçue. Ils ne la connaissent pas spécialement, ils n'ont pas d'a priori... J'étais prêt à l'accompagner mais elle est partie bien vite dans sa belle voiture noire », a-t-il ajouté.


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Le préfet du Rhône condamné à reloger des Roms

Le tribunal administratif de Lyon l'a condamné jeudi à reloger dix familles. Fin mars, elles avaient été expulsées de leur campement de la banlieue lyonnaise avant d'être relogées par un prêtre.

Après avoir expulsé douze familles de Roms d'un camp, le 28 mars, le préfet de Lyon, Jean-François Carenco, a été condamné jeudi par le tribunal administratif de Lyon à leur trouver un hébergement d'urgence. Il dispose désormais «d'un délai de quatre jours» pour les reloger. Au delà, il devra payer une astreinte de 75 euros par jour de retard et par famille. Seules les demandes de deux couples sans enfants ont été rejetées.

À la suite de leur expulsion, les familles avaient déposé mercredi au tribunal administratif douze «référés liberté hébergement» pour «ordonner» au préfet de leur trouver un logement. Ils ont pour cela invoqué le droit européen et la circulaire d'août 2012 sur le démantèlement des camps qui impose des dispositions d'accompagnement lors des opérations d'évacuation.

Le figaro




Anina, la petite mendiante rom devenue major de la Sorbonne

La petite Rom qui mendiait jadis en Rhône-Alpes triomphe aujourd’hui à la Sorbonne. À 22 ans, brillante étudiante en droit, elle vise désormais la magistrature. Le récit de son parcours prend à la gorge… et tord le cou à quelques préjugés.
Sa voix ne se mêle pas au papotage frivole des filles «bobos» du Quartier Latin. Pour la «bohème», elle a déjà donné… Anina porte sur le visage une gravité qui n’est pas de son âge.
Elle a 22 ans, parle cinq langues et mène de très brillantes études à la Sorbonne. Alors quoi? Alors, ses grands yeux noirs ont vu trop de souffrances. Elle a connu la faim, le froid, l’humiliation et la peur.
Anina est née Rom à Craiova pendant le rude hiver de la révolution roumaine. Un sordide quartier ghetto, à l’aube de sa vie, lui tenait lieu d’horizon. Dans ces conditions, aboutir en master dans la plus prestigieuse des universités françaises relève presque du miracle. Ou plutôt d’une exceptionnelle volonté. «Ce que j’ai traversé avant d’arriver là explique ma rage de réussir», murmure la timide brunette.
Anina est née Rom à Craiova pendant le rude hiver de la révolution roumaine. Un sordide quartier ghetto, à l’aube de sa vie, lui tenait lieu d’horizon. Dans ces conditions, aboutir en master dans la plus prestigieuse des universités françaises relève presque du miracle. Ou plutôt d’une exceptionnelle volonté. «Ce que j’ai traversé avant d’arriver là explique ma rage de réussir», murmure la timide brunette.

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Valls fait-il du Sarkozy?

La comparaison entre l'actuel ministre de l'Intérieur et l'ancien chef de l'Etat s'impose selon SOS Racisme. Une réaction qui a suivi les déclarations du ministre de l'Intérieur vendredi dans le Figaro sur les Roms qui ne souhaitent pas s'intégrer "pour des raisons culturelles ou parce qu'ils sont entre les mains de réseaux versés dans la mendicité ou la prostitution".
Manuel Valls critiqué par des associations après ses propos sur les Roms © Reuters - Charles Platiau
"En terme de nombre d'expulsions, c'est similaire. En terme de déclarations, c'est similaire. On est dans une très forte continuité" entre Manuel Valls et Nicolas Sarkozy affirme Benjamin Abtan qui appartient au bureau national de SOS Racisme."
En 2010, après le fameux discours de Grenoble, l'ancien président de la République avait été accusé de stigmatiser une communauté. Pour Laurent El Ghozi, confondateur du collectif ROMEUROPE, Manuel Valls, lui prépare lui... 2017. En employant le même procédé:
"Il va libérer encore un peu plus la parole des plus xénophobes, des plus racistes, des plus excluants. C'est extrêmement dangereux."
Et les propos sont d'autant plus choquants qu'ils sont mensongers affirment les associations. Samir Mile est le porte-parole de la Voix des Roms. Pour lui la réalité du terrain est bien différente. Les Roms veulent s'intégrer.

France Info



Revue Etudes Tsiganes - 59 rue de l'Ourcq 75019 Paris -

Qui sont les Roms, les Manouches, les Sinti, les Gitans, les Voyageurs ? Pourquoi les désigne-t-on comme Tsiganes ou Gens du Voyage ? Sont-ils tous nomades ? Que signifie la sédentarisation pour eux ? En dehors de la France, dans quelles régions du monde les rencontre-t-on ? Quelles y sont leurs conditions d'existence en termes de travail, d'habitat, de santé, d'éducation des enfants ? Sont-ils des citoyens à part entière des pays où ils vivent ? Quel avenir peuvent-ils espérer ? Depuis 1955, la revue "Etudes Tsiganes" répond à ces diverses questions en faisant appel aux meilleurs spécialistes issus de la recherche ou du travail social. Si, dans un premier temps, elle adopte plutôt la forme d'un modeste bulletin d'association paraissant trois à quatre fois par an, elle s'étoffe très vite, notamment en faisant une place de plus en plus grande à la photographie. A partir de1993, elle devient semestrielle et s'organise autour de numéros thématiques : Europe, identité, musique, femmes, mémoire, communication, école, nomadisme… Aujourd'hui, la revue propose une structure plus élaborée avec, autour d'un dossier central, des témoignages, un courrier des lecteurs, des rubriques permanentes apportant des informations diverses sur l'actualité des Tsiganes en Europe et dans le monde, leur musique, les publications scientifiques et la documentation audio-visuelle. Reconnue, notamment sur le plan international, comme seule revue de référence en langue française dans son domaine de prédilection, "Etudes Tsiganes" se développe plus que jamais comme instrument indispensable d'information rigoureuse et de réflexion à destination des chercheurs, des acteurs sociaux et du public plus vaste des citoyens curieux et engagés.



Essonne : des élèves roms écartés de l’école

A Ris Orangis (91), le maire socialiste Stéphane Raffalli refuse que 13 enfants roms soient scolarisés dans les écoles de sa ville. A la place, les enfants ont « droit » à un gymnase comme établissement scolaire, près de leur bidonville. Explications.
Un gymnase comme établissement scolaire… Depuis lundi à Ris Orangis dans l’Essonne (91), 13 enfants roms doivent se contenter d’une annexe d’un gymnase municipal comme établissement scolaire, révèle libération.fr. Situé en bordure de la nationale 7 et à quelques centaines de mètres du bidonville où vivent ces enfants, le gymnase fait office d’école de fortune, où trois enseignants issus des écoles de la ville font classe. Si les 13 enfants n’ont aujourd’hui pas accès aux vraies écoles (et donc aux cantines scolaires), c’est en raison du refus du maire de la ville de Ris Orangis, le socialiste Stéphane Raffalli, qui n'a pas accepté leur inscription en début d’année scolaire malgré son obligation de le faire.




Des enfants roms admis dans une école du 93 contre le gré du maire PS .

Sept enfants roms ont été admis mardi dans une école primaire de Noisy-le-Grand, en Seine-Saint-Denis, malgré le refus de la mairie PS de les inscrire parce qu'elle juge la démarche "pas réglementaire", a-t-on appris mercredi de sources concordantes.
Leurs familles, qui vivent dans un bidonville, ne parvenaient pas à se faire domicilier par les services sociaux de la ville. La municipalité avait argué que, à défaut d'adresse, elle ne pouvait inscrire les enfants à l'école, selon le collectif de soutien aux familles roms de Noisy-le-Grand.
Les enfants "ont été accueillis (mardi matin) par la directrice de l'école et l'inspecteur de l'Education nationale. L'équipe enseignante s'est organisée pour les accueillir dans les classes et pour que leur intégration puisse bien se passer", a précisé le collectif dans un communiqué.
"Il suffisait de voir le regard enchanté de ces enfants, tous bien habillés et bardés de leurs cartables, pour mesurer la fierté que représente cette entrée à l'école", a rapporté le collectif.
"Nous sommes très surpris de cette initiative des représentants de l'Education nationale qui a été prise sans concertation avec la ville", a-t-on dit à l'AFP dans l'entourage du maire PS Michel Pajon.
Nouvel ObservateurBOBIGNY, 16 jan 2013 (AFP) -



Un scandale a éclaté en Hongrie après qu'un membre du parti du Premier ministre,
Viktor Orban, a appelé à «éliminer les animaux tziganes», provoquant une condamnation unanime.


Un «flash-mob» est prévu mardi dans l'après-midi par des étudiants devant le quartier-général du journal «Magyar Hirlap», proche du gouvernement, où l'auteur de ces propos, Zsolt Bayer, est journaliste.
Le sulfureux passé d'un politique hongrois Ce proche de Viktor Orban avait écrit que «les animaux tziganes» n'étaient pas dignes de vivre comme des êtres humains, car ils «faisaient leurs besoins où ils voulaient» et une bonne partie des Roms étaient des «assassins» qu'il fallait «éliminer».
«Incitation à la haine»
Selon le LMP (vert-gauche), «les propos de Bayer sont une pure incitation à la haine». Il demande au Fidesz d'exclure le journaliste de ses rangs.
Pour en savoir plus



Evacuation d'un campement de Roms installé près d'un dépôt pétrolier classé Seveso

Plusieurs dizaines de Roms étaient installés dans la zone industrielle de La Carelle à Villeneuve-le-Roi, sur un terrain appartenant à un propriétaire privé et situé tout près d'un dépôt pétrolier classé Seveso 2.
Le bidonville se trouvait sur une zone d'exclusion de construction d'habitations, en raison de la proximité de la zone Seveso. Le 18 décembre, le maire UMP de Villeneuve-le-Roi, avait pris un arrêté municipal ordonnant la fermeture du campement pour raisons de sûreté, salubrité et de santé. L'évacuation a été mise en oeuvre ce vendredi 4 janvier.
Des solutions de relogement ont été proposées à chaque habitant avec l'aide du Samu social. Ce campement comptait entre 50 et 90 personnes selon les chiffres de la préfecture du Val de Marne. Ce matin, vingt-neuf personnes étaient présentes, aucune n'a voulu être relogée selon la préfecture.
Par Emmanuelle Hunzinger





Silence sur les sportifs tsiganes


Pourquoi n’évoque-t-on les Roms et des gens du voyage que pour évoquer misère, conflits ou délinquance ? Pourquoi n’évoque-t-on jamais les origines tsiganes de grands sportifs comme, par exemple le Manouche Eric Cantona ? Le journaliste espagnol Julio Munoz Gijon pose ces questions dans un article publié le 18 novembre 20125 par le Huffington Post.

« L’image qu’on se fait des Tsiganes a plus à voir avec la ferraille, le flamenco, les vols ou les règlements de compte, qu’avec leurs succès sportifs or, c’est en condamnant tous ces amalgames que nous les vaincrons », écrit le journaliste Julio Muñoz Gijón dans le Huffington Post.
Il dénonce le « silence radio » sur les origines tsiganes des sportifs de renom, alors que celles des autres athlètes sont célébrées. Il cite les footballeurs « Stoitchkov, Ibrahimovic, ou Quaresma. Plus surprenants comme Andrea Pirlo, de l’ethnie sinti, Eric Cantona, de l’ethnie manouche. D’autres comme Arzu, Jesús Navas, Apoño ou Rafael Van der Vaart ou même des icônes comme Zarra, de son vrai nom Zarraonandía ».
Constatant que le football est un sport important pour les Tsiganes, il évoque aussi d’autres disciplines en racontant l’histoire dramatique du boxeur sinti Rukelie stérilisé et exécuté par les nazis en 1943.


http://www.scoop.it/t/gens-du-voyage-tsiganes-manouches-yenish
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